De retour d’un marathon chinois de quatre semaines, Paul Djoko revient sur ce trip exigeant et se projette sur les deux dernières échéances majeures de la saison : le Master d’Abu Dhabi ce week-end, puis surtout le Master Final de Manama en novembre.

Vous voilà de retour après un trip de quatre semaines en Chine. Quel bilan fais-tu de ce périple ? Est-ce que les résultats et les sensations sont à la hauteur de vos attentes ?

Pour être honnête, c’est un bilan assez mitigé. Sur cinq tournois, on fait une finale et on perd trois fois en quart de finale. Au-delà des défaites, ce qu’on a montré sur le terrain, ce n’est pas vraiment le reflet de ce qu’on peut faire de mieux en tant qu’équipe. On espérait mieux niveau résultats, surtout par rapport au fait qu’on n’a pas réussi à décrocher ce dernier Master à Bucarest avant la finale, qui était vraiment quelque chose d’important pour nous. Il faut vraiment qu’on performe sur les derniers tournois.

Avec Franck, tu as enchaîné tous les tournois. Comment on gère physiquement et mentalement un déplacement aussi long, avec l’enchaînement des matchs, les voyages et la fatigue ?

On est pas mal habitués à ce genre de situation, ça fait un moment qu’on est sur le World Tour. C’est vrai que partir aussi longtemps, un mois pour cinq tournois, c’est quand même plus long que ce qu’on a l’habitude de faire. Mais avec le staff et tout ce qu’on a mis en place en tant qu’équipe concernant les entraînements, la récupération, les soins, ça s’est plutôt bien passé !

Quatre semaines sur la route, c’est aussi un test pour la cohésion. Comment le groupe a-t-il vécu cette vie tous ensemble ? Vous avez eu le temps de visiter, profiter de la nourriture et du paysage local ?

Ça a été une expérience positive, le groupe a super bien vécu. Du début à la fin, ça s’est super bien passé humainement. On a quand même fait pas mal de trucs à côté du basket, ça a rendu l’expérience un peu plus fun et ludique. La cohésion de l’équipe était bonne et l’ambiance générale était super du début à la fin.

Vous décrochez grâce à votre bon parcours à Tianjin une qualification pour Abu Dhabi, qui arrive dès ce week-end. Dans quel état d’esprit partez-vous ?

C’est le dernier Master de la saison, et on vise de faire un gros résultat, parce que ça fait un moment qu’on n’a pas été très très bons et tout en haut, surtout sur un Master. Donc c’est quelque chose qu’on a envie de reproduire. On s’est bien préparés, on est prêts à partir, l’équipe est motivée. Il n’y a plus qu’à !

Et ensuite LE gros objectif : le Master Final à Manama en novembre. On se souvient que l’an dernier, ce même groupe, sous les couleurs de Paris, avait réalisé un parcours incroyable jusqu’en finale du World Tour. On imagine que l’objectif est clair : aller chercher ce titre que vous avez frôlé ?

Oui, c’est le point d’orgue de cette année. On a fait ce qu’il fallait pour s’y qualifier. On va avoir trois bonnes semaines pour s’y préparer. On sait qu’on est prêts, on sait que l’année dernière sur la finale on est arrivés pas loin, donc il faut qu’on arrive à au moins reproduire ce qu’on a pu faire l’année dernière sur un tournoi de cette importance. Et pourquoi pas aller chercher plus loin, une victoire.