Après une Coupe du monde 3×3 difficile, Franck Seguela se confie sur la déception collective, l’envie de rebondir avec les Stormers, et les objectifs clairs du tournoi de Varkiza.

Vous sortez d’un intermède avec l’équipe de France et une Coupe du monde 3×3 qui ne s’est pas passée comme prévu. On imagine la déception… Comment vous sentez-vous ?

Effectivement, on est bien rentrés mardi de Mongolie. Cette Coupe du monde ne s’est vraiment pas passée comme prévu. C’est une très, très grosse déception. On a pris un coup de massue derrière la tête. Il va falloir faire preuve de caractère et montrer notre vrai visage dans les semaines et mois à venir. Il faut qu’on sache rebondir tous ensemble pour faire oublier cet échec malheureux en Mongolie.

Reprendre le World tour avec un Quest, censé être le format le moins relevé, c’est l’opportunité idéale pour repartir de l’avant ?

On reprend avec un Quest, mais ce tournoi sera tout de même très relevé, comparé à d’autres Quests. On y va avec l’envie de le remporter, même si on sait que ce ne sera pas facile. L’objectif est aussi de reprendre confiance, retrouver des automatismes, et surtout se faire plaisir sur le terrain. Ce sera le mot d’ordre. Et bien sûr aller chercher cette qualif’ !

Des équipes comme Riffa ou Liman seront également présentes. L’objectif reste bien de remporter le tournoi et se qualifier pour le Master de Lausanne ?

Oui, clairement. Il faut vraiment qu’on se qualifie pour le Master de Lausanne, qu’on a d’ailleurs remporté l’an dernier. Ça nous ferait plaisir d’y retourner pour défendre notre titre. On sait qu’on est capables de battre des équipes comme Riffa ou Liman, mais attention, il ne pas oublier qu’il y a d’autres équipes moins connues sur le World Tour, mais qui en rythme peuvent surprendre. Il faudra rester sur nos gardes pour atteindre notre objectif.

Hugo Suhard sera remplacé sur ce tournoi par Jordan Adoubou. Peux-tu nous parler de lui et de ce qu’il peut apporter à l’équipe ?

On sera accompagnés de Jordan pour ce tournoi en Grèce. Je le connais bien, et toute l’équipe aussi depuis le stage en Équipe de France, puisqu’il avait été appelé par Karim Souchu. Pour les connaisseurs de basket, c’est un nom qui parle : Jordan, c’est une force de la nature, un grizzli (rire). Il va nous apporter sa domination dans la raquette et sa puissance physique. Et ça va être à nous de bien l’intégrer dans notre dispositif de jeu, car le 3×3 est quand même bien différent du 5×5. On devra le servir intelligemment. On a vu ses bonnes performances en 3×3, donc on n’a aucun doute à ce sujet. J’ai hâte de partager le terrain avec lui.

Hormis le faux pas à Vienne, le bilan reste très positif pour les Stormers, avec un Challenger et un Master remportés, et une cinquième place au ranking mondial. Ce projet toulousain vous apporte-t-il satisfaction ?

Oui, pour l’instant on est contents des résultats. Remporter un Challenger et un Master déjà cette saison, c’est super. Après, il y a eu le faux pas à Vienne, très malheureux, et la Coupe du monde derrière… Donc on est dans un moment un peu plus creux. Ça nous rappelle que rien n’est jamais acquis. Il faut qu’on se remette les idées à l’endroit et qu’on reparte fort. Mais dans l’ensemble, c’est plutôt positif. On sait que la saison va être encore extrêmement longue, et qu’il nous reste beaucoup à accomplir.